« Mes parents sont arrivés en France, dans le Gers, pour fuir le franquisme et les horreurs de la guerre civile. Ils n’en parlaient pas ouvertement, mais, enfant, j’ai pu ressentir le déchirement de ma famille et plus tard j’ai pu parler avec ceux qui sont restés en Espagne. Ça m’a profondément marqué et je ne veux pas que ça se renouvelle.
Je suis allé au musée d’Hiroshima. On n’en sort pas indemne car on a la réalité sous les yeux. Ce voyage a renforcé mes convictions et ma volonté d’en faire plus pour la Paix. Même si ma commune a de petits moyens, notre Jardin pour la Paix suscite un intérêt que je n’avais pas imaginé. Il interpelle les plus jeunes, il réconcilie les plus âgés avec le 11 novembre, il rassemble tous les bords politiques.
J’encourage tous mes confrères à garder une place, petite ou grande, pour la Paix dans leurs préoccupations car c’est un sujet très fédérateur. »